Ce qui frappe aujourd’hui dans les musiques de films des années 80, c’est l’entrée en force des musiques entièrement électroniques. L’arrivée de machines vraiment performantes ouvrait une nouvelle voie et beaucoup pouvaient se passer d’un orchestre pour illustrer un film entier.
Ce fut le cas des "Goblin" pour Dario Argento, de John Carpenter pour ses propres films,Vangelis ou Mark Isham (notamment pour Hitcher). Même les plus grands succombaient à la tentation comme Goldsmith dont on pourra citer Runaway pour exemple.
Il paraissait donc naturel qu’un groupe comme Tangerine Dream qui expérimentait les sons électroniques depuis 1967 vienne à la musique de film, ce qui fut le cas dès 1977 avec Sorcerer.
Pour Miracle Mile, film méconnu de SF avec un Anthony Edwards qui avait encore des cheveux, Tangerine Dream nous offre un de leurs albums pour l’écran parmi les moins connus et pourtant un des meilleurs à mon goût.
Même si pour certains cela peut paraître un peu daté, je trouve qu’au moins les partitions électroniques s’affirmaient en tant que telles offrant un charme et une ambiance que l’on ne retrouve plus aujourd’hui tant les machines produisent un son identique à un orchestre.
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Libellés : Tangerine Dream
posted by smithee @ 01:47
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