En ces temps troublés de crashes aériens à répétition, je me suis souvenu qu’un film sur une catastrophe aérienne bénéficiait d’une des meilleures musiques pour le genre : Airport.
Le film avait à l’époque joué la carte du casting solide et il faut bien avouer qu’avec du recul, on se rend compte que sorti de cette distribution béton, il ne se passe pas grand-chose pendant les 2 heures du métrage.
Cependant la bonne idée fut d’embaucher l’immense Alfred Newman pour ce qui sera sa dernière partition, le compositeur rendra l’âme juste après.
Le moment de grâce de cette partition, c’est son thème développé puissamment dans le générique. Vif, nerveux et enjoué, avec cuivres en avant, le morceau s’énerve puis se calme puis s’énerve à nouveau et semble ne jamais finir car à chaque fois on se dit, c’est la fin, et non Newman renchaîne de plus belle pour repartir dans de nouvelles envolées (ceci dit pour un film sur les avions, c’est plutôt une bonne chose finalement de s’envoler).
Ah, une petite anecdote au passage : Airport sera le 1er film où Georges Kennedy tiendra le rôle de Patroni, le spécialiste aéronautique pisse froid qui pourrait faire s’envoler une Fuego avec un moteur de tondeuse.
Son rôle sera reprit dans tous les films catastrophes aéronautiques qui suivront soit : Airport 75, Airport 77, Concorde Airport 79.
Que cela soit dit, si vous avez une couille en avion, appelez Joe Patroni !
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Libellés : Alfred Newman
posted by smithee @ 23:20
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