Les assidus de ce blog savent que Chris Young est un de mes compositeurs préférés or au vu de cette vidéo on pourrait croire que le sieur est entre quatre planches de sapin ! Rassurez vous il va bien, il s'agit juste d'une congratulation comme les américains savent le faire au travers de moult cérémonies.
Pour les endurcis, sachez que le mythique The Core chroniqué sur ce blog et introuvable depuis des années devrait bientôt sortir officiellement chez Intrada.
PS : Il faudrait dire à Clive Barker de s'acheter une nouvelle voix. ;-)
Voilà une partition de Goldsmith qui bien que mineure dans sa discographie s'arrache à prix d'or sur Ebay.
Rareté oblige , le CD sorti en 1989 chez Silva Screen est aujourd'hui quasi introuvable vous pouvez néanmoins vous le procurer neuf à 199 $ sur Amazon si vous avez les pépettes.
Étonnante ouverture que ce The Sentence, mélodie lancinante bercée des fantaisies électroniques de Goldsmith fleurant bon les années 80 et sans doute le meilleur morceau de l'album. Le reste de la partition ne casse pas quatre pattes à un canard et reste très inférieur à ce que Goldsmith était capable de livrer mais rappelons toutefois que ce Warlock était quand même un infâme nanar, pas étonnant donc que l'inspiration soit en deçà.
Ne boudons toutefois pas notre plaisir, certains n'ont sans doute jamais eu la chance d'en écouter un extrait alors en voilà trois pour vous.
Avec l'essor monumental des jeux vidéo qui dépasse maintenant en chiffre d'affaire l'industrie du cinéma, il va falloir compter sur les scores des jeux qui d'années en années atteignent la qualité orchestrale des films Hollywoodiens.
Dernier exemple en date, le score de l'excellent jeu Mafia II édité par 2K Czech et composé par le Slovaque Matus Siroky ( voir lien vers son site dans le titre du post) et Adam Kuruc (peu d'infos sur le bonhomme).
Enregistrée avec l'orchestre philharmonique de Prague, la BO du jeu offre quelques belles envolées puissantes comme le Main Theme, des accalmies reposantes (pour le gamer acharné) lorgnant sur Thomas Newman (Pause Theme) et de jolis moments de grâce (Alternate Ending).
Soyez sûrs que la majorité des grands compositeurs à l'avenir auront tous fait leurs classes dans le jeu vidéo, Michael Giacchino en étant le premier et plus bel exemple.
Pas de blabla, juste de la musique, sachez seulement que vous n'avez aucune autre possibilité d'écouter une suite du score de Thelma & Louise autrement que sur ce live.
Si il y a bien un film oublié dans la filmo de Coppola, c'est Tucker. Et pourtant le réalisateur nous livrait avec cet excellent film un portrait virevoltant de cet industriel de l'automobile piqué de projets délirants. Pour accompagner un Jeff Bridges au mieux de sa forme, Coppola choisit Joe Jackson qui ne l'oublions pas était une star dans les années 80. Féru de jazz, sa musique colle une banane immédiate aux lèvres de l'auditeur tant cet album offre un jazz type Big Band rempli d'enthousiasme. Joe Jackson se fait discret depuis des années mais il est temps de se remémorer que le gars est un musicien touche à tout avec un talent rare et que de cette incursion dans la musique de film fut une totale réussite comme pu l'être son album 100 % instrumental Will Power qui reste pour moi à ce jour un disque totalement culte.
In Harm's Way est devenu un album mythique de Goldsmith car totalement introuvable depuis des années. En heureux détenteur de l'album Japonais édité en 1990 par SLCD, je me délectais de voir le cours de l'album atteindre des sommets sur Ebay mais ce temps est révolu depuis quelques jours car, bande de veinards, vous allez enfin pouvoir vous régaler avec la réédition toute propre par Intrada. Pas de morçeaux en plus car il semble que les bandes masters aient été perdues, mais un album identique en tout point qui vous permettra pour 20 $ de redécouvrir cette superbe partoche du sieur Goldsmith. Entre morçeaux d'action dans le pur style du compositeur et ambiances jazzy feutrées en passant par un pur mood Hawaïen qui enchantera vos amis lors de soirées cocktails tricolores avec jupes en paille. Magnez-vous il n'y a que 3000 copies.
Ce qui est fabuleux avec la musique de film c'est que même après 20 ans d'écoutes compulsives, il est impossible de tout découvrir. Tu es donc toujours à la merci d'un coup de cœur au détour d'une nouveauté ou d'une réédition, et voilà, moi qui n'a jamais été un très grand fan de John Barry, (j'entends déjà une horde de geeks scorophiles hurler au scandale) et bien je viens de tomber amoureux de la BO de Boom. (Nicolas Saada avait pourtant présenté cette BO dans son émission en avril 2006 mais bordel de merdiousse, je ne reçois pas Nova, je ne sais pas pourquoi)
Période bénie et ultra créative que ces années 60 où les compositeurs innovaient à chaque partition et ne se contentaient pas de livrer de la soupe au kilomètre. Taylor, Burton , Losey et son univers étrange illustrés par Barry ça donne ce Boom aux motifs répétitifs d'une beauté renversante.
PS: les extraits proposés ici sont tirés d'un rip duLP et non du CD sorti en 2008. Thanks to Bruce Robertson at Dulkhouse of Sound, Nantes.