Le documentaire est un support parfait pour les compositeurs, les contraintes de narration y sont moindre et la possibilité de s'exprimer musicalement est parfois supérieure au long-métrage.
Pas surprenant que certains compositeurs s'y adonnent largement; on se souvient surtout de John Scott qui fut un fidèle des docs de Cousteau.
Fenton semble y avoir lui aussi pris goût puisque depuis l'expérience Blue Planet en 2000, il a remis le couvert en 2003 avec "Deep Blue" , en 2006 avec "Planet Earth" et 2007 avec "Earth"; quasiment une rentrée au séminaire du docu style National Geographic.
On ne va pas s'en plaindre car Fenton qui avait explosé dans les années 80, a été bien ennuyeux dans les années 90 et ne m'avait emballé qu'avec Final Analysis en 92.
Il y a quelques années je me suis laissé tenter par ce "Blue Planet" et là j'ai enfin retrouvé la verve du compositeur. Un album enfin varié, mêlant orchestre et machines, offrant une multitude d'ambiances et surtout des plages d'un symphonisme qui arrache plaisamment.
Ouf il était temps.
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Libellés : George Fenton
posted by smithee @ 22:08
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